Il y a un an environ, mon déménagement m’a fait Ouvrir Les Yeux sur tous les objets que nous avions accumulé. Nous avions pourtant l’impression d’être minimalistes. Malgré ces dernières années avec des achats limités, les stocks accumulés avant notre démarche minimaliste ont suffi à nous encombrer. Et notre nouveau chez-nous est piégé ! C’est-à-dire qu’il est rempli de placards du sol au plafond, un dressing, une arrière cuisine, une cave. Vous savez, toutes ces pièces que l’on a envie de remplir, remplir, remplir. Un piège, je vous dis !

J’ai décidé de prendre les choses en mains pendant les vacances d’été 2018 (le temps de se remettre du déménagement quand même !). J’ai d’abord fait un planning. Et oui, une étape indispensable pour se rendre compte du travail à réaliser et du temps à y consacrer. Et un grand pas psychologique franchi pour moi. Car je m’étais lassée des listes.
La théorie
Première étape : lister le nombre de pièces. Et prendre conscience qu’il y a 15 endroits différents à traiter ! Ouch ! Difficile de les gérer en deux week-ends avec les courses, la cuisine de la semaine, les enfants…
Et donc, grande réflexion sur la deuxième étape : se fixer une échéance. Vu nos emplois du temps la semaine et nos autres engagements, il ne reste guère que les week-ends à consacrer au rangement. Ajoutons les week-ends où nous sommes absents, ceux où nous recevons du monde à la maison… Je décide alors de consacrer trois semaines par pièce. Étant entendu qu’il s’agit de trier / ranger / vendre / donner en trois semaines.
Au total, cela fait donc un planning qui s’étend de septembre à juin ! Ouch encore !
Cette étape de planification et de réflexion parti m’a pris finalement très peu de temps. 30 minutes maximum je pense.
Restait à passer à la pratique au retour des vacances…
La mise en pratique
Les premières semaines se sont passées pleine d’enthousiasme et facilité ! Merci les vacances d’été !
Puis à partir de mi-octobre, le désencombrement est devenu de plus en plus pénible. J’avais beaucoup moins de temps à y consacrer. Et surtout du temps de cerveau : c’est-à-dire que je n’avais plus du tout la tête au grand déballage puis tri puis rangement.

Les vacances de Toussaint ont permis de couper un peu le rythme habituel. Elles m’ont redonné de la motivation. Seulement, je me suis rendue compte que mon planning n’était pas en cohérence avec nos besoins. Ainsi, il était nécessaire de faire le tri dans le dressing à l’occasion du changement de saison. Hors, dans le planning initial, j’avais prévu de m’occuper du dressing beaucoup plus tard.
Début novembre, j’ai donc repris poussivement le rythme… pour l’arrêter complètement mi-Novembre car j’étais prise dans les préparatifs de Noël : la couronne de pompons, le calendrier de l’Avent, les listes, les achats… puis les vacances.
Bref, nous sommes presque le 15 janvier maintenant et j’ai à nouveau pris du retard !
L’écriture de cet article m’a permis de comprendre une de mes erreurs. Le rangement en continu sur plusieurs mois, ce n’est pas possible. Je me lasse, j’ai le sentiment de passer mon temps à ranger-ranger-ranger. Mes lectures sur les méthodes de rangement m’avaient prévenues. Rien ne vaut la méthode express !
Alors ma seule résolution en ce début d’année est de repartir sur des bonnes bases et revoir mon organisation.
Déjà, j’ai listé à nouveau ce qu’il reste à faire (j’en avais oublié figurez-vous ! comme la partie des papiers administratifs, l’inconscient sans doute !). J’ai ajouté un ordre de priorité. Enfin, j’ai défini le planning en tenant compte de ma disponibilité mentale et physique. Par exemple, je vais être occupée entre le travail et l’association de parents d’élèves tout le mois de janvier. J’ai également décidé de me libérer des journées entières ponctuellement.

Avec cette nouvelle méthode, le rangement devrait être terminé fin mars… Nettement plus réjouissant !
J’espère tenir le cap. Souhaitez-moi bonne chance !! 🍀
p.s. : pendant l’écriture de cet article, j’ai découvert sur Netflix la série « Marie Kondo » ainsi que « Consumed ». Elles m’ont peu inspirées. Trop américaines à mon goût. Tout sonnait tellement faux (que des comédiens ?). Juste confortée dans l’idée que le désencombrement est un sprint et non un marathon.
je te soutiens à fond… il faut dire que j’en suis à l’étape -12!…mais lire ton article me fait passer à -11, sans effort, rien que l’idée que « on peut tenter… », et du coup, vais faire l’effort au moins d’une espèce de planification.
Encouragements
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Merci !! Oui la planification aide vraiment à se projeter 🙂 Bon courage également !
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